Ce sont d’abord 47 migrants à la dérive dans une embarcation en bois bleue, des hommes principalement originaires du Bangladesh, du Soudan du Sud, du Pakistan ou du Ghana, qui ont été recueillis en fin d’après-midi par le bateau-ambulance de SOS Méditerranée.
Comme lors des deux opérations menées par le navire jeudi dernier, ces 47 personnes étaient entassées dans une embarcation en bois équipée artisanalement d’un moteur.
Elles ont été secourues à « 30 milles nautiques (environ 55 kilomètres) au sud de (l’île italienne de) Lampedusa dans les eaux internationales sous responsabilité maltaise », a indiqué SOS Méditerranée, qui affrète le bateau à bord duquel un journaliste de l’AFP est embarqué.
D’après les premiers éléments recueillis, ces migrants fuyant la Libye ont passé trois jours et trois nuits en mer, avant l’intervention du navire battant pavillon norvégien.
Dans la nuit de mardi à mercredi, ce sont 16 Tunisiens dont quatre enfants et une femme, qui affirment avoir quitté les côtes tunisiennes depuis Zarzis la veille au soir pour rejoindre Lampedusa, auxquels les sauveteurs ont porté assistance. L’opération s’est déroulée à 40 milles nautiques (environ 74 km) au sud de cette île, a précisé SOS Méditerranée.
Jeudi dernier, dans la foulée de la reprise de ses activités après trois mois d’arrêt lié à la crise sanitaire, l’Ocean Viking avait porté assistance à 118 migrants fuyant également la Libye dans deux bateaux. Dans la nuit de lundi à mardi, l’un d’eux, qui avait immédiatement été placé en quarantaine dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19, a bénéficié d’une évacuation médicale à bord d’un navire des garde-côtes italiens.
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