Les représentants des six groupes siégeant au Congrès de Nouvelle-Calédonie participaient à cette réunion avec Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, qui s’est déroulée au Sénat.
Selon le calendrier présenté aux deux présidents de chambre, des « discussions calédoniennes » se tiendront du 15 décembre au 15 janvier entre les différentes parties de l’archipel, indépendantistes et non-indépendantistes.
Suivront des discussions avec l’Etat avec comme « deadline pour trouver un accord » le 31 mars, ont expliqué lors d’une conférence de presse les quatre représentants calédoniens s’étant déplacés à Paris, Philippe Gomes (Calédonie ensemble), Virginie Ruffenach (Le Rassemblement), Milakulo Tukumuli (Eveil océanien) et Pierre-Chanel Tutugoro (UC-FLNKS).
Sonia Backès, cheffe de file du parti Les Loyalistes, et Jean-Pierre Djaïwe (Uni), participaient en visioconférence à la réunion.
La date du 31 mars a été décidée en lien avec les prochaines élections provinciales, cruciales car d’elles découlent la composition du gouvernement local. Elles ont été reportées le mois dernier à novembre 2025 au plus tard.
Si un accord est trouvé, « il faudra quasiment sept mois pour le mettre en musique » via une réforme constitutionnelle, un referendum local et enfin une loi organique avant la tenue de l’élection elle-même, ont expliqué les élus calédoniens.
Si le format des discussions avec l’Etat reste à définir, « le président de la République d’une part et les présidents d’Assemblée d’autre part ont un rôle essentiel à jouer », a précisé Philippe Gomes, du parti non-indépendantiste Calédonie ensemble.
Au terme d’une mission de trois jours en novembre en Nouvelle-Calédonie, secouée par des violences qui ont fait 13 morts et au moins deux milliards d’euros de dégâts depuis mai, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher avaient souligné que le report des élections provinciales calédoniennes à novembre 2025 ouvrait une fenêtre de dialogue.