« On est dans le Pacifique, il y a des prédateurs. Il y a d’autres formes de colonialisme qui s’instaurent, notamment à travers la Chine, dans cette région », a-t-il affirmé sur France Inter.
« La France, dans le cadre de la stratégie indo-pacifique annoncée par le président de la République il y a deux ans, a son mot à dire à travers la Polynésie française, Wallis-et-Futuna, la Nouvelle-Calédonie », a ajouté le ministre.
Manuel Valls est rentré de Nouvelle-Calédonie sans être parvenu à obtenir un accord sur l’avenir institutionnel de l’archipel la semaine passée, à l’issue de trois jours de négociations à huis clos entre indépendantistes et non-indépendantistes.
« Qu’on soit indépendantiste ou non, on souhaite ce lien avec la France pour préserver une certaine idée de la démocratie, une certaine idée de ce qu’est l’économie, du vivre ensemble… », a-t-il encore dit à propos des ambitions chinoises dans le Pacifique.
« Donc cette présence française, d’une manière ou d’une autre, à travers notamment la Défense et la monnaie, est indispensable en Nouvelle-Calédonie », a insisté l’ancien Premier ministre.