« L’agression américano-britannique a ciblé les gouvernorats d’Hodeida, Taëz, Dhamar, Al-Bayda et Saada », a indiqué la chaîne des rebelles al-Masirah.
« Nous allons continuer à cibler les navires qui se dirigent vers les ports de la Palestine occupée, quelles que soient les agressions américano-britanniques pour tenter de nous en empêcher », a déclaré un responsable des Houthis au même média.
Au large du Yémen, en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, ces rebelles, en guerre depuis près d’une décennie contre le gouvernement yéménite, ciblent des navires marchands qu’ils estiment liés à Israël.
Des actions qu’ils disent conduire en solidarité avec les Palestiniens de Gaza, territoire pilonné et assiégé par l’armée israélienne depuis l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre.
La multiplication des attaques des Houthis a provoqué ces derniers jours, en réponse, des frappes américaines et britanniques, visant notamment près de 30 sites au Yémen la semaine dernière.
Mercredi, Washington a une nouvelle fois qualifié d’entité « terroriste » les Houthis afin de « faire en sorte que le groupe rende des comptes pour ses activités terroristes », selon le secrétaire d’Etat Antony Blinken. En 2021, pour faciliter l’aide humanitaire, les Etats-Unis avaient retiré les Houthis de leur liste d' »organisations terroristes ».
Ce mouvement soutenu par l’Iran a répondu mercredi qu’il poursuivrait ses attaques, s’exécutant quelques heures plus tard en tirant « des missiles » contre un navire américain dans le golfe d’Aden, selon leur porte-parole militaire, Yahya Saree.
Le commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) a, lui, indiqué que le bateau avait été visé par un drone, sans faire de victimes mais provoquant de légers dommages.