Des journalistes de l’AFP, présents à Sanaa, la capitale du Yémen, ont entendu samedi de fortes explosions.
Une source militaire interrogée par l’AFP a de son côté confirmé peu après la réalité de ces frappes américano-britanniques contre les Houthis.
Ces raids aériens conjoints au Yémen ont été réalisés avec d’autres pays ayant apporté leur soutien à l’opération: le Canada, l’Australie, Bahreïn, le Danemark, les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande, a précisé le communiqué du Pentagone.
D’autres raids similaires sur le territoire yéménite ont eu lieu ces dernières semaines, la première fois dans la nuit du 11 au 12 janvier.
Les rebelles houthis « subiront les conséquences » de leurs attaques en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, a mis en garde samedi le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin.
« Les Etats-Unis n’hésiteront pas à passer à l’action, si nécessaire, pour défendre les vies humaines et le libre commerce », a prévenu le chef du Pentagone, peu après l’annonce de la nouvelle série de raids.
A Londres, le ministère de la Défense a confirmé la participation de la Royal Air Force aux raids, en précisant que quatre chasseurs-bombardiers Typhoon avaient été mobilisés, ainsi que deux avions ravitailleurs.