« Trois des 44 mineurs avaient déjà fugué dès le lendemain et le surlendemain de leur prise en charge », et jeudi matin « cela fait 23 mineurs de plus qui manquent à l’appel », a déclaré au Figaro Jean-Louis Masson (LR).
Contacté par l’AFP, le Conseil départemental du Var n’était pas joignable pour donner davantage de détails.
Ces migrants sont considérés comme fugueurs car considérés comme mineurs, mais ils n’étaient pas dans une zone d’attente fermée, contrairement aux quelque 190 autres migrants majeurs qui avaient accosté vendredi à Toulon après deux semaines d’errance en Méditerranée à bord du navire ambulance de SOS Méditerranée.
« Les phénomènes de fugue des MNA (Mineurs non accompagnées) sont fréquents pour de multiples raisons (liens familiaux dans un autre pays d Europe par ex). La mise à l’abri est une phase de protection de l’enfance qui ne peut correspondre à un enfermement », a précisé de son côté le procureur de Toulon, Samuel Finielz, dans un message à la presse.
« Nous leur avons bien sûr déconseillé » de partir, a aussi déclaré Jean-Louis Masson à France Bleu Provence, mais « en même temps, on ne peut pas les retenir. Le conseil départemental a fait ce qui lui incombe ».
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