Ils relaient là « l’appel pour l’océan » lancé à Monaco en juin 2018 par des ONG et des personnalités françaises telle la navigatrice Catherine Chabaud.
« Notre pays a démontré sa capacité d’entraînement en participant directement au succès de la COP21. Soyons une fois encore à l’avant-garde de la lutte pour le climat et la biodiversité », ont demandé ces parlementaires, emmenés par Jimmy Pahun (app. MoDem), aux ministres de la Transition écologique François de Rugy et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, dans un courrier transmis à l’AFP.
« Si la communauté internationale s’accordait pour consacrer l’océan comme bien commun de l’humanité, nous ferions prévaloir, en haute mer, le principe de responsabilité sur celui de la liberté et de la souveraineté. Nous pourrions dès lors en partager les bénéfices, y promouvoir la recherche scientifique et y réguler les entreprises économiques », relèvent ces députés, dont de nombreux LREM (Barbara Pompili, Hugues Renson, Cédric Villani…), l’ensemble du groupe MoDem, et encore Matthieu Orphelin (non-inscrit).
Les états membres de l’ONU préparent depuis septembre un traité contraignant pour 2020 sur la haute mer, qui représente près de la moitié de la surface de la planète et dont les ressources réclament une protection internationale.
A l’occasion du deuxième cycle de discussions qui a débuté lundi, l’association Greenpeace a souligné le « besoin de protéger au moins 30% des océans en 2030 si nous voulons sauvegarder la faune et la flore, et aider à éviter les pires effets du changement climatique ».