« Le contrat notifié au consortium industriel porte sur la définition, la réalisation et la qualification de deux prototypes d’un système de drones navals, de surface et sous-marins, d’ici 2019 », indique la Direction générale de l’armement (DGA) dans un communiqué vendredi.
Ces drones « seront mis en oeuvre à partir d’un +bateau mère+ ou depuis la terre », a-t-elle ajouté. « Par comparaison aux chasseurs de mines actuels, le système permettra de maintenir l’homme en dehors de la zone de danger ».
Thales doit fournir des systèmes pour des évaluations opérationnelles par les marines des deux pays durant deux ans.
« Chaque système est constitué d’un drone de surface équipé de moyens de navigation autonomes, de sonar de détection et d’évitement d’obstacles, de moyens d’identification et de neutralisation utilisant des véhicules téléguidés, d’un sonar tracté, et de drones sous-marins autonomes », précise le groupe dans un communiqué séparé.
Il s’agit d' »une étape clé de la transformation des capacités en guerre des mines de demain et l’utilisation opérationnelle des drones », ajoute-t-il.
« Pour la France, le projet MMCM (Maritime Mine Counter Measures, ndlr) est une brique constitutive et centrale du programme plus vaste +Système de lutte anti-mines futur+ (SLAMF) qui vise au renouvellement des capacités françaises de guerre des mines françaises après 2020 », souligne la DGA.
Pour le délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon, le projet MMCM « traduit la volonté d’innovation de nos deux pays pour conserver une longueur d’avance dans les domaines technologique, industriel et opérationnel du secteur de la lutte sous-marine. »
dlm/fka/az
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