Après une phase d’essais, le Charles-de-Gaulle va entamer un cycle d’entraînement. Dès le premier trimestre 2019, il « pourra repartir en mission opérationnelle avec l’ensemble de son groupe aéronaval », indique le ministère dans un communiqué.
Après 15 ans d’existence, le Charles-de-Gaulle « a connu une rénovation en profondeur destinée à maintenir ses performances opérationnelles jusqu’à son retrait du service actif autour de 2038 », précise le ministère.
Plus de 2.000 personnes ont travaillé à cette rénovation, réalisée à Toulon durant 18 mois.
Outre des travaux d’entretien et de maintenance, le Charles-de-Gaulle a modernisé son système de combat avec notamment l’installation d’un nouveau radar de veille aérienne.
Les travaux ont nécessité 4 millions d’heures de travail et fait intervenir 160 entreprises sous-traitantes pour une facture de plus d’un milliard d’euros.
Long de 261,5 mètres et haut de 75 mètres (soit 25 étages), le Charles-de-Gaulle, à propulsion nucléaire, est doté de catapultes à vapeur pour les avions en phase de décollage.
Il peut emporter jusqu’à 30 avions de combat Rafale, deux avions de guet Hawkeye et plusieurs hélicoptères.
Il comprend un équipage de 1.900 marins dont 17% de femmes.
bbm-est/mdm/mm
DASSAULT AVIATION