Ce développement n’est susceptible que de jeter de l’huile sur le feu qui couve entre les deux voisins communistes rivaux.
Il n’était toutefois pas confirmé que cette plate-forme serait installée dans une zone maritime explicitement revendiquée par le Vietnam, qui ne cesse de dénoncer les ambitions territoriales de Pékin dans les mers en face de ses côtes.
La plate-forme sera placée « dans les eaux côtières au large de l’île chinoise de Hainan », a affirmé jeudi Mme Hua Chunying, porte-parole de la diplomatie chinoise, sans préciser à quelle distance du rivage.
La Chine et le Vietnam ont des différends territoriaux de longue date sur les archipels des Paracels et des Spratleys en mer de Chine du Sud, dont les fonds sont supposés riches en pétrole et qui constituent d’importantes voies maritimes.
L’installation début mai par Pékin d’une plate-forme pétrolière en mer de Chine méridionale avait conduit à des émeutes antichinoises meurtrières au Vietnam, avec des saccages d’entreprises chinoises, entre autres.
Depuis Pékin et Hanoï échangent des propos acrimonieux quotidiens et une rencontre officielle cette semaine n’a pas permis de trouver une issue à l’impasse.
Le Premier ministre vietnamien Nguyen Tan Dung et son ministre des Affaires étrangères ont reçu mercredi à Hanoï le plus haut responsable de la politique étrangère chinoise, le conseiller des Affaires d’Etat Yang Jiechi. Chaque camp est resté sur sa position.