Ces puces, pas plus grandes qu’un grain de riz, ont été utilisées sur des équipements fabriqués pour le compte d’Amazon, qui a été la première entreprise alertée par les autorités américaines. Apple ainsi que d’autres sociétés et des agences gouvernementales pourraient être également concernées par cet espionnage industriel, selon l’agence d’informations.
Une enquête est menée discrètement depuis trois ans par les autorités américaines, ajoute-t-elle. Les malfaiteurs seraient parvenus à créer « une porte furtive » dans des ordinateurs, une entrée plus efficace et plus difficile à détecter qu’un procédé habituel de piratage informatique.
Citant des responsables américains sous couvert d’anonymat, Bloomberg indique qu’une unité de l’Armée populaire de libération est impliquée dans cette opération. Les ordinateurs infectés sont fabriqués par la start-up américaine Super Micro Computer, qui a une usine de fabrication en Chine.
Cette start-up produit des équipements informatiques pour Amazon ainsi que pour le compte des centres de données du ministère américain de la Défense, des opérations de drones de la CIA et des réseaux embarqués de navires de guerre de la Marine.
Dans un communiqué, Apple assure toutefois n’avoir « jamais trouvé de puces malveillantes, de manipulations informatiques ou de vulnérabilités créées intentionnellement dans un quelconque serveur ».
Amazon et Super Micro Computer n’étaient pas immédiatement joignables mais Bloomberg indique dans son article que ces deux entreprises ont nié avoir connaissance d’un tel espionnage ou d’une enquête sur le sujet.
Bloomberg affirme pourtant qu’Amazon a découvert le problème lors de l’acquisition d’une société de logiciels Elemental et avoir examiné les serveurs utilisés fabriqués par Super Micro.
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