« Les îles Diaoyu sont partie intégrante du territoire chinois. Sur les questions concernant la souveraineté et les territoires, le gouvernement et le peuple chinois ne cèderont jamais un centimètre carré », a déclaré le Premier ministre, cité par l’agence de presse officielle Xinhua.
Tokyo avait annoncé dans la matinée sa décision d’acheter « aussi vite que possible » trois des îles de ce petit archipel que les Japonais ont baptisé, eux, Senkaku. Et ceci grâce un accord avec les propriétaires privés de ces territoires inhabités, une famille japonaise.
Aussitôt après l’annonce japonaise, Pékin a convoqué l’ambassadeur nippon pour « protester fermement », selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.
Selon la presse nippone, le montant de la transaction tournerait autour de 2,05 milliards de yen (20,4 millions d’euros).
Ce groupe d’îles inhabitées, situé à 2.000 km au sud-ouest de Tokyo et 200 km au nord-est des côtes de Taïwan qui les réclament également, est au coeur de la détérioration actuelle des relations entre les deux puissances asiatiques.