« Ce magnifique navire emmènera les scientifiques britanniques au coeur des mers polaires couvertes de glace », s’est réjoui Jane Francis, directrice de British Antarctic Survey (BAS), l’organisme public exploitant le bateau.
« Avec sa technologie de pointe, ils étudieront les changements dramatiques qui ont lieu dans les océans polaires », a-t-elle ajouté, vantant les mérites du vaisseau de 15.000 tonnes qui pourra accueillir à son bord 30 membres de l’équipage et jusqu’à 60 scientifiques.
Mais avant sa véritable mise en service, le RRS Sir David Attenborough a tout d’abord quitté mercredi le port de Birkenhead (nord-ouest de l’Angleterre) pour deux semaines d’essais techniques en mer.
Deux autres semaines d’essais sur glace sont prévues début 2021 au Svalbard, en mer Arctique, avant que le navire n’entame son voyage inaugural en novembre 2021 vers l’Antarctique.
Le vaisseau, dont la construction avait été évaluée à 200 millions de livres (221 millions d’euros) a été nommé d’après le célèbre naturaliste britannique David Attenborough, 94 ans, non sans faire de vagues.
Consultés dans un sondage, 120.000 Britanniques avaient voté en 2016 pour nommer le navire « Boaty McBoatface » (« Bato McFaceDeBateau »), jeu de mots enfantin à partir d’une blague qui avait finalement pris de l’ampleur.
La secrétaire d’État à la Science de l’époque, Jo Johnson, avait finalement mis le holà, préférant rendre hommage au naturaliste de 94 ans, engagé pour la lutte contre le réchauffement climatique et contre l’extinction de masse.
Le nom de « Boaty McBoatface » a finalement été gardé pour baptiser le sous-marin jaune attaché à la mission polaire.