« Le trafic marchandises a baissé pour s’établir à 21,7 millions de tonnes en 2016 contre 21,9 millions de tonnes en 2015 » a déploré M. Sié, soulignant qu’il a été « influencé du fait des problèmes sécuritaires au Burkina et Mali ».
A la même période, la fréquentation au port d’Abidjan, leader en Afrique de l’Ouest, subissait une baisse de 13,8% avec 4.049 entrées de navires en 2016 contre 4.698 l’année écoulée, selon les chiffres officiels.
Le Burkina Faso et le Mali, de gros producteurs africains de coton, exporte traditionnellement la plupart de cette production par le port d’Abidjan. Ces pays sont confrontés depuis deux ans à des attaques islamistes sur leur territoire.
Par ailleurs, les autorités portuaires ont annoncé pour 2019, la fin des grands travaux d’extension d’un montant de 600 milliards de FCFA (915 millions d’euros), avec la construction d’un deuxième terminal capable d’accueillir les plus grands porte-conteneurs, démarrés en 2015 et financés par la Chine.
» A la fin des travaux, le port d’Abidjan représentant 90% des échanges extérieurs de la Côte d’Ivoire, pourra rivaliser avec ceux de Tanger (Maroc) et de Durban (Afrique du sud) sur la façade atlantique de l’Afrique » a souligné Mme Djénéba Okou Gon Coulibaly, sa responsable de communication.