Au total, 51,6 millions de tonnes de marchandises (contre 50,2 millions en 2017) ont transité en 2018 par le troisième port de commerce français, derrière Marseille et Le Havre, selon les résultats présentés en conférence de presse.
Le port avance plusieurs records: celui des conteneurs (422.000 équivalent vingt pieds, +13%), de gaz naturel liquéfié (1,2 million de tonnes, +56%, pour la deuxième année de fonctionnement du terminal méthanier), des minerais (15 millions de tonnes, +3%).
Le trafic de charbon est en hausse de 7%, à 6,4 millions de tonnes, et celui des céréales de 11% (1,4 million de tonnes). Les hydrocarbures baissent à nouveau, de 3%, à 3,3 millions de tonnes.
Comme l’année précédente, l’activité transmanche est en repli, de 4% avec 15,6 millions de tonnes, « dans le contexte du Brexit, avec une économie anglaise qui va un peu moins bien », selon Stéphane Raison, président du directoire de Dunkerque-Port.
« Nous nous préparons au Brexit, tant sur les travaux que sur les modalités de contrôle », a-t-il assuré, rappelant que l’enjeu principal est de maintenir la « fluidité » du trafic. « Ca devrait bien se passer ».
Un parking de 200 places pour poids lourds a été construit -pour anticiper une éventuelle congestion- et des bâtiments sont en cours d’aménagement, notamment pour les contrôles vétérinaires. Des mesures « d’urgence » d’environ 3,5 millions d’euros à finaliser avant fin mars, selon M. Raison.
Si la fluidité n’était pas assurée, des travaux beaucoup plus importants pourraient être engagés après le Brexit, estimés pour l’heure à 25 millions d’euros.
Le budget d’investissement pour 2019 s’élève à 48 millions d’euros, pour finaliser entre autre l’extension du quai du terminal à conteneurs.