Au total, 50,4 millions de tonnes de marchandises (contre 46,7 millions de tonnes en 2016) ont transité en 2017 par le troisième port de commerce français, derrière Marseille et Le Havre.
« Avec Calais et Boulogne-sur-Mer, on redépasse les 100 millions de tonnes, ce qui en fait le premier ensemble portuaire français », s’est félicité Stéphane Raison, président du directoire du port de Dunkerque, lors d’une conférence de presse.
Les résultats sont portés par l’augmentation des pondéreux, de 11% à 24,55 millions de tonnes, grâce à la reprise de deux hauts-fourneaux de l’usine dunkerquoise d’ArcelorMittal, analyse le port de Dunkerque dans un communiqué.
Les produits pétroliers sont repartis à la hausse, de 3% à 3,4 millions de tonnes, après plusieurs années de baisse qui ont suivi la fermeture des raffineries.
Le terminal méthanier est entré en fonctionnement pour la première année, avec 866.000 tonnes de gaz naturel liquéfié.
Le trafic transmanche a néanmoins baissé de 10%, à 16,4 millions de tonnes.
« Nous avions capté des parts de marché (de Calais). On est revenus à l’équilibre », avec la baisse de la pression migratoire à Calais, a expliqué M. Raison.
Le port compte investir 65 millions d’euros en 2018, pour poursuivre et achever plusieurs extensions notamment, et prend en considération le Brexit à venir.
« La question du Brexit est une question épineuse. Nous ne connaissons toujours pas les modalités des contrôles » en France et en Grande-Bretagne, a estimé le président du directoire.
« Nous nous préparons, avec l’amélioration du terminal ferry », comme des places de parkings en plus si les délais d’attente devaient augmenter, a-t-il poursuivi.
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ARCELORMITTAL