« L’année 2018 a été particulièrement positive », s’est réjouie Régine Brehier, directrice générale de Haropa ports de Paris, lors d’une conférence de presse.
« Ces bons résultats sont tirés par les vracs solides, notamment par les céréales », a indiqué de son côté Nicolas Occis, directeur général de Haropa port de Rouen.
Le trafic des vracs solides a progressé de 19% à 13,26 millions de tonnes.
Au sein de cette catégorie, les trafics céréaliers ont bondi de 37% à 7,6 millions de tonnes, « soit l’une des meilleures performances des 15 dernières années », souligne un communiqué d’Haropa.
« Les bons résultats des céréales se conjuguent avec les engrais et l’ensemble de la filière alimentaire, qui sont quasiment tous orientés à la hausse », a précisé M. Occis.
De son côté, le trafic de conteneurs est quasi stable (-1% à 28,75 millions de tonnes), après une année 2017 « exceptionnelle ».
Le trafic de conteneurs sur l’hinterland (qui concerne l’arrière-pays) affiche toutefois « un record historique » avec un total de 2,1 millions d’équivalents vingt-pieds (EVP).
En ce qui concerne les vracs liquides, qui représentent le plus gros de l’activité des trois ports, le trafic a légèrement reculé de 1% à 49,65 millions de tonnes.
L’année a été marquée par « une légère diminution des trafics pétroliers » dans un contexte de « poursuite de baisse de la consommation des carburants routiers à échelle nationale », explique Haropa.
Les trois grands ports de l’axe Seine semblent plutôt confiants pour l’année en cours et se disent « en ordre de marche pour exploiter les opportunités de développement », notamment celles liées au Brexit.
Haropa s’est ainsi préparé pour faire face à l’éventualité d’un « Brexit dur » qui se traduirait par le rétablissement de tous les contrôles aux frontières.
Actuellement réunis au sein du groupement d’intérêt économique Haropa, les ports du Havre, de Rouen et de Paris devrait fusionner en un établissement public unique d’ici 2021, conformément à un plan annoncé en novembre dernier par le Premier ministre Edouard Philippe.