Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a indiqué le 23 octobre, devant une commission élargie de l’Assemblée nationale, que l’ATM du Charles de Gaulle se déroulerait « comme prévu », « pour un coût de 1,3 milliard d’euros ».
Cet ATM « sera particulièrement important puisqu’il s’agira de l’entretien à mi-vie du porte-avions », écrivent de leur côté les députées Patricia Adam (PS), la présidente de la Commission de la Défense de l’Assemblée nationale, et Geneviève Gosselin-Fleury (PS) dans le rapport de la commission sur la Loi de programmation militaire.
« Il permettra notamment, outre les opérations +traditionnelles+ d’entretien, de mise à niveau des équipements, et de renouvellement des capacités opérationnelles, d’adapter le bâtiment à un GAN (groupe aéronaval) centré autour de l’avion Rafale du fait du retrait des Super-Etendard modernisés (SEM) », soulignent-elles.
A l’issue de cette période d’arrêt, « le porte-avions sera en capacité de poursuivre son activité jusqu’à son retrait de service actif, programmé en 2041 », notent les deux élus.
Plus gros navire militaire européen, le Charles-de-Gaulle a déjà subi un entretien intermédiaire de six mois de janvier à juillet 2013. En service depuis le 18 mai 2001, il compte un équipage de près de 2.000 hommes et femmes et a déjà parcouru plus d’un million de kilomètres.