« C’est une suspension de la livraison. Les mots comptent. La France veut forcer à l’accord de paix aujourd’hui entre les Ukrainiens et, de fait, les Russes qui ont de l’influence voire plus là-bas, et cette décision participe de cette volonté de créer les conditions de l’arrêt des combats », a déclaré M. Mandon sur RFI.
François Hollande « n’a pas cédé » aux pressions de ses alliés, a assuré M. Mandon.
Mais « ce n’était pas une position facile. On pouvait difficilement en même temps condamner l’URSS (sic) et, en même temps, ne rien faire. C’est un point moyen qui vient juste au bon calendrier; d’ailleurs il est probable que dans les heures qui viennent, enfin les choses s’apaisent en Ukraine », a poursuivi le secrétaire d’Etat, rattaché au Premier ministre Manuel Valls.
A la veille d’un sommet de l’Otan dominé par la crise ukrainienne, Paris a suspendu mercredi la livraison à la Russie du premier des deux porte-hélicoptères Mistral, cédant aux critiques de plusieurs alliés, à commencer par les Etats-Unis.