Ils sont arrivés en compagnie d’autres invités dans un avion C-2 Greyhound sur le navire qui se trouvait à 200 milles marins au sud de Hong Kong, territoire rétrocédé à la Chine en 1997 où des bâtiments de guerre américains continuent cependant de faire escale et au large duquel il mouillera lundi.
Ces quatre membres de l’Armée populaire de libération (APL) ont pu assister à une série de décollages et d’atterrissages de F/A-18 Super Hornet présents à bord de l’USS George Washington.
Le contre-amiral Mark C. Montgomery, qui commande le groupe de navires dirigé par l’USS George Washington, a souligné qu’il attendait désormais de Pékin une invitation de militaires américains à bord du seul porte-avions chinois, le Liaoning.
« Je pense que dans un effort en vue d’une plus grande transparence dans le cadre d’un vaste partenariat bilatéral, une visite américaine serait adéquate », a-t-il à cet égard déclaré.
L’officier a en outre estimé que les relations militaires américano-chinoises s’étaient « modérément améliorées » ces six derniers mois.
Des remarques qui interviennent après que la Chine a confirmé la semaine dernière sa participation, pour la première fois, à de vastes manoeuvres aéronavales multinationales organisées par les Etats-Unis plus tard ce mois-ci.
Et ce même si les Chinois ont une série de vifs différends territoriaux avec leurs voisins asiatiques, notamment le Vietnam, le Japon et les Philippines, ces deux derniers étant de proches alliés de Washington, qui s’inquiète par ailleurs de l’envolée des dépenses militaires chinoises.
La Chine a le deuxième budget de défense le plus élevé de la planète, toutefois nettement inférieur à celui des Etats-Unis.
Officiellement de 119,5 milliards de dollars en 2013, il a dépassé en réalité les 145 milliards de dollars, selon le Pentagone. Le budget américain de la défense s’est, quant à lui, établi pour l’exercice budgétaire 2013 à 495,5 milliards de dollars
La Chine se dote d’armements de plus en plus sophistiqués et travaille sur des programmes emblématiques, comme la construction d’au moins un deuxième porte-avions.