Ces bateaux ont pénétré vers 05H00 locales (20H00 GMT dimanche) dans la zone de 12 milles marins entourant l’archipel inhabité des Senkaku, revendiqué par Pékin sous le nom Diaoyu, ont précisé les garde-côtes nippons.
La querelle territoriale au sujet des Senkaku/Diaoyu remonte à quatre décennies, mais la Chine envoie plus régulièrement des navires (ou parfois des avions) dans les environs depuis que l’Etat nippon a nationalisé en septembre 2012 trois des cinq îles de l’archipel Senkaku en les achetant à leur propriétaire privé japonais.
Cette décision avait déclenché une semaine de manifestations anti-japonaises, parfois violentes, dans de nombreuses villes de Chine. Pékin avait même annulé à l’automne, les festivités qui devaient marquer le 40e anniversaire de la normalisation des relations entre les deux pays.
Depuis lors, les relations entre les deux pays sont au plus bas.
En avril dernier, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a prévenu que Tokyo repousserait « par la force » tout éventuel débarquement chinois sur les Senkaku.
Les contentieux territoriaux maritimes entre la Chine et plusieurs de ses voisins sont une source croissante de tensions dans la région.
Les Philippines ont ainsi estimé dimanche que la présence militaire et para-militaire chinoise en mer de Chine du Sud représente une menace pour la paix dans la région, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
La Chine revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, carrefour de routes maritimes vitales pour le commerce mondial, et réserve potentielle de pétrole et de gaz ainsi que d’importantes ressources halieutiques.
Outre les Philippines et le Japon, Taïwan, le Vietnam, la Malaisie et Bruneï ont également des différends territoriaux maritimes avec Pékin.