Selon un communiqué de l’université du Colorado à Boulder (ouest), la banquise ne s’étend plus que sur 4,10 millions de km2, soit près de 70.000 km2 de moins que le précédent record datant du 18 septembre 2007.
L’été n’étant pas terminé, les scientifiques du Centre des données sur les glaces de l’université estiment que la fonte pourrait être plus grande encore dans les semaines à venir. Ils voient dans le rétrécissement de la banquise en Arctique un « signal fort du réchauffement climatique à long terme ».
« Ce record n’est qu’un chiffre, (…) mais aussi le signe d’un changement fondamental de la couverture glaciaire de l’Arctique », alerte Walt Meier, scientifique à l’université du Colorado.
Le phénomène est d’autant plus frappant cette année que, contrairement à 2007 où toutes les conditions météorologiques favorisant la fonte étaient réunies, cet été n’a rien d’exceptionnel hormis une tempête début août, explique Mark Serreze, le directeur du centre.
« La glace est maintenant si fine et si fragile, que la façon dont le vent souffle n’a aucune imporance », dit-il dans le communiqué.
Ces dernières années, la planète a enregistré de nombreuses températures record. Treize des 15 dernières années ont été les plus chaudes jamais relevées.
Selon les scientifiques, l’effet de serre causé par les émissions de CO2 dues à l’activité humaine est la principale cause du changement climatique.