Engagée devant le Tribunal de grande instance de Paris, cette action judiciaire vise plusieurs sociétés dirigées par Adrien Samsan Bakhtiari et Romain Dian. Ces derniers n’étaient pas joignables samedi.
« Madame Régine Choukroun sest rendu compte avec stupéfaction que ces sociétés, auxquelles elle na accordé aucun droit, exploitaient sans son autorisation sa marque et son prénom dans le cadre du night-club situé rue de Ponthieu à Paris, et cherchaient à échapper à leur responsabilité de manière artificielle, en appelant ce night-club +Chez Régine+ ou +Régine Club Paris+ », a précisé Maître Jean-Philippe Hugot.
« Cette situation nayant que trop duré, Régine souhaite la dénoncer », a ajouté le conseil de la chanteuse.
« Personnalité connue dans le monde entier, Régine Choukroun a dirigé jusquà 23 clubs à travers le monde dénommés +Régine’s+ », a-t-il rappelé, précisant que sa cliente était propriétaire des marques « Regine’s » et « Régine ».
Parmi les premières disc-jockeys au milieu des années cinquante dans un légendaire club de Saint-Germain-des-Prés, le « Whisky à Gogo », Régine a créé en 1956 sa première boîte de nuit à l’enseigne « Chez Régine » devenue rapidement le repère du Tout-Paris.
Régine qui a fêté son 83e anniversaire en décembre, déclina sous son prénom le concept dans de nombreuses métropoles dans le monde, de New York à Istanbul, tout en gérant jusqu’à la fin des années 80 son navire amiral de la rue de Ponthieu, à Paris, avant de le céder.