« Après quatre jours de discussions, de sérieuses divergences demeurent », a déclaré le négociateur européen Michel Barnier. « Des différences significatives » persistent, a dit au même moment, son homologue britannique David Frost.
« Nous continuons à croire qu’un accord est possible et dans l’intérêt de tous », a cependant ajouté M. Barnier, dans un communiqué diffusé en même temps que celui de son homologue.
Les deux camps ont décidé d’intensifier leurs négociations cet été après la sortie de la période de confinement afin d’éviter un no deal à la fin de l’année aux conséquences économiques potentiellement dévastatrices.
La prochaine séance de négociations aura lieu lundi à Londres.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson souhaite être fixé dès juillet sur la possibilité d’un accord tandis que les Européens visent le mois d’octobre.
Qu’il s’agisse de la forme de l’accord (un ou plusieurs), des conditions de concurrence équitable ou de la question explosive de la pêche, les divergences sont très importantes entre l’Union et son ancien partenaire qui a divorcé du Vieux Continent le 31 janvier dernier.