Dans un communiqué, l’élu nationaliste a une nouvelle fois demandé des éclaircissements sur les « risques réels de pollution » et « l’itinéraire exact envisagé » par le paquebot italien échoué depuis janvier 2012 sur le rivage de l’île toscane du Giglio.
« En l’absence de ces informations et garanties, nous ne pouvons en aucun cas accepter en l’état que l’épave géante passe devant nos côtes, et notamment dans le périmètre du futur parc national marin, à proximité immédiate du Cap Corse », écrit le maire bastiais plus d’une semaine après avoir alerté la ministre de l’Écologie, dont il salue « publiquement la réactivité ».
« Tous les élus, syndicats, associations, et corporations désireux de se mobiliser sont donc invités à participer à une réunion en mairie de Bastia, le lundi 21 juillet à 10 heures, pour définir ensemble les modalités de la mobilisation à engager pour obtenir gain de cause », ajoute-t-il.
« Seule la mobilisation populaire est de nature à nous permettre d’obtenir les réponses et les garanties auxquelles la Corse et les Corses ont droit : nous devons obtenir les informations et garanties nécessaires avant le début des opérations de remorquage », insiste Gilles Simeoni.
Cette deuxième demande d’éclaircissements du maire de Bastia intervient après un premier courrier envoyé le 11 juillet à la ministre de l’Écologie et du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène Royal.
La ministre avait alors annoncé qu’un navire anti-pollution de la marine nationale serait mobilisé le long de la côte corse au moment du remorquage de l’épave du paquebot Costa Concordia afin de prévenir tout risque de pollution.
Le Concordia avait fait naufrage en janvier 2012 après avoir violemment heurté un rocher au large de l’île de Giglio, entraînant la mort de 32 personnes et faisant des dizaines de blessés sur les plus de 4.200 occupants de 70 nationalités, qui se trouvaient à son bord.