Représentant les plus de 7.000 travailleurs des 30 ports de l’ouest canadien, le Syndicat international des débardeurs et magasiniers du Canada (ILWUC) a indiqué douter que l’accord puisse protéger « les emplois aujourd’hui ou de demain ».
L’Association des employeurs maritimes de Colombie-Britannique (BCMEA) et l’ILWUC avaient conclu jeudi dernier « une entente de principe sur un nouvel accord de quatre ans ». Mais il a été rejeté par les membres du syndicat qui ont donc repris leurs piquets de grève dès mardi après-midi.
Parmi les ports touchés, celui de Vancouver, le plus grand du pays.
Après des mois de négociations, plus de 7.000 chargeurs de terminaux et 49 employeurs ont mené début juillet 13 journées de grèves, aux conséquences économiques majeures.
« Avec les profits record que les entreprises ont réalisés ces dernières années, les employeurs n’ont pas abordé les problèmes de coût de la vie auxquels nos travailleurs ont été confrontés ces deux dernières années », a également déclaré le syndicat dans son communiqué.
Interrogé par l’AFP, le ministère canadien du Travail, qui avait participé aux négociations, n’a pas répondu dans l’immédiat.
La reprise de cette grève va avoir d’importantes répercussions sur le marché nord-américain, mais aussi mondial en raison des importants échanges avec l’Asie et les Etats-Unis.
Plus de 500 millions de dollars canadiens (346 millions d’euros) de biens transitent tous les jours par les ports concernés, indique l’association sur son site web.