Nous sommes « rassurés par le fait qu’un des candidats repreneurs prenne des engagements aussi clairs et fermes en termes de garantie de l’emploi », de « maintien des activités à Marseille, y compris l’imprimerie » ou encore d' »indépendance de la rédaction », écrivent les quatre signataires de ce courrier de soutien, daté du 17 décembre, consulté par l’AFP.
Parmi eux figurent le président de la chambre de commerce métropolitaine d’Aix-Marseille-Provence, celui de la chambre de commerce du Pays d’Arles, la présidente d’Aix-Marseille French Tech et celle de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) des Bouches-du-Rhône.
« Cette garantie du maintien de l’ancrage territorial de La Provence sur l’ensemble de notre région est pour nous absolument indispensable à la vie du journal et au-delà même à l’équilibre démocratique, économique et social de l’ensemble du territoire », poursuivent-ils.
Ils encouragent ainsi le PDG de l’armateur, Rodolphe Saadé, à « poursuivre dans (son) projet de rachat de La Provence », dans lequel ils assurent le soutenir « sans aucune réserve ».
Face à la CMA CGM, le fondateur de l’opérateur télécom Free, Xavier Niel, s’est également positionné, via sa holding NJJ, pour le rachat des 89% de parts détenues par le Groupe Bernard Tapie (GBT) dans La Provence, dont NJJ détient les 11% restants.
Les sociétés de Bernard Tapie, décédé en octobre, sont en liquidation judiciaire depuis 2020.
En sa qualité d’actionnaire minoritaire, NJJ, qui a déjà repris Nice-Matin et se targue de son expérience dans la presse régionale, jouit d’un droit de veto lui permettant de s’opposer à un candidat à la reprise de La Provence, mais celui-ci se voit contesté par le liquidateur judiciaire du Groupe Bernard Tapie.
La décision du tribunal de commerce de Marseille est attendue le 11 janvier dans ce dossier.
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