« La croisière actuelle sera raccourcie » et « tous les passagers à bord débarqueront à Puerto Plata », a annoncé la compagnie américaine Norwegian Cruise Line (NCL), propriétaire du navire, dans un communiqué à l’AFP.
« Nous communiquons directement avec tous les passagers concernés et organisons leurs vols de retour », a-t-elle ajouté, assurant que la coque du navire a subi « des dégâts mineurs » et que « tous les invités et l’équipage sont en sécurité ».
Le Norwegian Escape, avec 3.000 passagers et 1.600 membres d’équipage à son bord, s’était échoué lundi en quittant Puerto Plata, à 200 km de Saint-Domingue, et avait été libéré par des remorqueurs à la faveur de la marée montante mardi matin.
Le navire de croisière devait terminer son itinéraire en Floride le 19 mars pour reprendre la mer avec d’autres passagers mais cette croisière a aussi été annulée par NCL « afin d’effectuer les réparations nécessaires ».
La marine dominicaine a créé une commission d’enquête, composée des autorités maritimes, des autorités portuaires et de la compagnie maritime, pour déterminer « les facteurs qui ont conduit à l’échouement du navire de croisière », selon un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Le vice-amiral Ramon Betances Hernandez avait déclaré lundi que le navire s’était échoué en raison d’un « vent fort » « d’environ 30 noeuds ». Il avait précisé que la montée de la marée vers 04H00 du matin devait faciliter la libération du bateau.
Selon le site de l’armateur, le Norwegian Escape, construit en 2015, mesure plus de 300 m pour un tonnage de 165.000 tonnes. Il peut accueillir jusqu’à 4.200 passagers et 1.700 membres d’équipage.
Surnommé la « Fiancée de l’Atlantique », Puerto Plata est connue pour ses plages paradisiaques.
Pays de 10 millions d’habitants, la République dominicaine accueille régulièrement des bateaux de croisière et a fait du tourisme une de ses principales sources de revenus avec notamment le complexe de Punta Cana. Elle n’a jamais fermé ses frontières pendant la pandémie de coronavirus.