Interrogée sur la situation au port de Nantes-Saint-Nazaire, la préfecture a confirmé à l’AFP que « le port est à l’arrêt, il est bloqué ».
Les grévistes ont commencé à installer des barricades dès mercredi soir pour bloquer le dépôt de carburant SFDM de Donges, sur une partie du port, et ce blocage était toujours en cours jeudi matin, a constaté une correspondante de l’AFP.
Des camions-citernes, qui ne pouvaient accéder à ce dépôt, qui appartient à l’Etat, étaient stationnés sur le bas-côté.
Un photographe de l’AFP a constaté que l’accès au dépôt pétrolier était bloqué par deux barrages enflammés, empêchant les camions de passer.
L’objectif est de « maintenir la pression sur le gouvernement et l’Assemblée nationale », avait expliqué mercredi soir à l’AFP Fabien Privé Saint-Lanne, délégué CGT à la raffinerie TotalEnergies de Donges, où la grève doit se poursuivre jusqu’à vendredi 13H30, heure à laquelle doit se tenir une nouvelle assemblée générale.
Le port de Brest était aussi bloqué jeudi matin, a constaté l’AFP.
Une cinquantaine de grévistes, des travailleurs portuaires et dockeurs, se trouvaient sur place. Trois conteneurs, installés à l’aide d’engins porteurs, bloquaient la voie d’accès au port.
« Il n’y a pas d’entrée ni de sortie de marchandises dans le port de Brest aujourd’hui », a déclaré Sébastien Léon, délégué syndical travailleurs portuaires CGT.
Une opération « ports morts » avait déjà été menée par des grévistes à Brest la semaine dernière.
Au Havre, les accès aux terminaux portuaires étaient bloqués depuis 6H00, par des camions, grues, feux de pneus et de palettes, selon la fédération CGT des ports et docks (FNPD). Aucune prise en charge de passagers ou opération de manutention n’était prévue par les agents portuaires et dockers jusqu’à vendredi matin 6H00.
Pas un seul navire pétrolier, pas un porte-conteneurs n’entre ni ne sort, de même pour les ferries et bateau de croisière, a constaté une autre correspondante de l’AFP.
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