La réforme de l’exécutif prévoit qu’un « index seniors » sera créé pour mieux connaître la place des salariés en fin de carrière, et ainsi valoriser les bonnes pratiques et dénoncer les mauvaises. Il sera obligatoire dès cette année pour les entreprises de plus de 1.000 salariés, un seuil abaissé à 300 salariés en 2024. Les employeurs récalcitrants seront passibles de sanctions financières.
Interrogé sur France 2 sur les évolutions possibles lors du débat parlementaire, qui commence la semaine prochaine dans l’hémicycle, M. Dussopt a dit entendre que « beaucoup de députés dans la majorité » et « au delà » souhaitent que cette mesure s’applique « pas seulement (aux) entreprises de plus de 300 » salariés, mais aussi à celles « de plus de 50 par exemple ».
Il « faut regarder comment on peut articuler cela », a déclaré M. Dussopt, qui s’y est dit favorable « si on peut avoir une mesure qui (ne) soit pas un océan d’administration et de tracasseries administratives pour les chefs d’entreprises ».
Il n’a pas précisé quel serait l’échéancier.
En outre, dans le cas où une entreprise ne « met pas en oeuvre » l’index et l’obligation de négociation d’un accord sur les seniors, « est-ce qu’on ne peut pas prévoir quelque chose qui l’oblige à le faire, dans un deuxième temps ? Peut-être une piste » à examiner, a-t-il affirmé.
Le « débat parlementaire (…) a évidemment vocation à améliorer les choses », a-t-il assuré, au lendemain d’une journée de mobilisation qui a été « très importante », a-t-il reconnu.