« La foule est au peuple ce que le cri est à la voix », a déclaré Jean-Luc Mélenchon en référence à un propos du président sur la « foule » qui n’aurait « pas de légitimité face au peuple qui s’exprime à travers ses élus ».
« Il vit en dehors de toute réalité », a ajouté l’ancien candidat à la présidentielle dans une conférence de presse à Toulouse, brocardant « l’arrogance » de parler de pénibilité « alors même qu’il vient de retirer des critères de pénibilité ».
« On a une fois de plus entendu la comédie des gens qui ne feraient rien » au chômage, « une fois de plus les menaces contre les gens qui hélas vivent au RSA », a déploré l’insoumis.
Pour sa part, Olivier Faure a regretté qu’Emmanuel Macron ait « mis plus d’explosif sur un brasier déjà bien allumé ». « C’est hallucinant, il est dans un déni absolu », a-t-il ajouté depuis l’Assemblée nationale.
Marine Tondelier s’est dite pour sa part sur Twitter « glacée par la démonstration d’autosatisfaction du président » qui, à ses yeux, a tenu des « propos offensants ».
Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a vu dans l’intervention du président « rien à même d’apaiser la colère légitime qui s’exprime contre la retraite à 64 ans ».
« Nous appelons au changement, au respect du monde du travail et de la démocratie sociale », a ajouté le communiste. « Nous, forces de gauche et écologistes, sommes prêts à gouverner ».
Emmanuel Macron a affirmé que la réforme repoussant l’âge de départ à la retraite à 64 ans doit être appliquée « avant la fin de l’année », sur TF1 et France 2, acceptant « d’endosser l’impopularité » et campant sur sa ligne de fermeté face aux débordements dans la rue.