Le Baltic Dry Index (BDI), moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a terminé vendredi à 843 points, grimpant à son niveau le plus élevé depuis trois mois, contre 776 points une semaine auparavant.
« Le nombre de cargaisons a augmenté sur la zone atlantique ce qui a fait grimper les tarifs », et l’activité dans la zone pacifique s’est également étoffée, notamment à partir des ports indonésiens, ont observé les analystes de l’agent Maritime Fearnleys.
Et surtout l’activité de la catégorie Panamax, navires dont la taille est adaptée au passage du canal de Panama, poursuivait un rebond amorcé début février.
Le Baltic Panamax Index (BPI) –qui synthétise les prix pour sept routes, la plupart pour les céréales empruntées par les Panamax–, a ainsi terminé vendredi à 1.124 points, un nouveau sommet depuis fin juillet 2012, contre 1.036 points sept jours plus tôt.
« Les tarifs grimpent dans les deux hémisphères », aidés notamment par une demande accrue pour le transport de céréales aux départ d’Afrique, a-t-on noté chez Fearnleys.
Le Baltic Capesize Index (BCI), qui compile les tarifs des Capesize –navires que leur taille imposante oblige à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance–, a de son côté amorcé un rebond, après avoir débuté la semaine en tombant à 1.239 points, son niveau le plus faible depuis le 2 janvier.
Le BCI a terminé vendredi à 1.262 points, contre 1.243 points le vendredi précédent, dans un mouvement de rebond alimenté notamment par la reprise de l’activité dans les zones portuaires de l’Ouest australien après le passage du cyclone Rusty fin février.
Les tarifs des frets pétroliers ont pour leur part connu des fortunes diverses, dans un marché toujours marqué par la surabondance du tonnage disponible.
L’indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur cinq routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fioul de chauffage, etc.) a fini vendredi à 701 points, contre 694 points une semaine auparavant.
L’indice a rebondi pour retrouver son niveau de deux semaines auparavant, aidé par un léger rebond de la demande, notamment en mer du Nord et dans le bassin méditerranéen.
Le Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur onze routes de transport de pétrole brut, est reparti en légère baisse, pour finir vendredi à 674 points, contre 700 points sept jours plus tôt qui était son plus haut depuis fin décembre, dans un marché marqué par une demande qui peine à décoller face à une surabondance des navires disponibles.