Cette décision a été rendue mercredi soir par l’un des tribunaux de Saint-Pétersbourg.
Une première militante de Greenpeace, la Brésilienne Ana Paula Alminhana Maciel, est sortie de prison mercredi. 19 autres attendent toujours d’être relâchés.
Greenpeace a indiqué mercredi avoir déjà versé la caution — 2 millions de roubles (45.000 euros) pour chacun — pour 9 militants.
« Les avocats font tout leur possible pour payer la somme nécessaire pour chacun le plus vite possible », a précisé l’ONG.
Tous les militants font partie des 30 membres de l’équipage du navire de Greenpeace, Arctic Sunrise, arrêtés en septembre après une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom dans l’Arctique et l’arraisonnement de leur bateau par un commando héliporté russe.
Lundi, la justice russe à Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie (nord-ouest), a entamé les audiences pour examiner la nécessité ou non de prolonger la détention provisoire des membres d’équipage de l’Arctic Sunrise, dont le délai initial de deux mois expire le 24 novembre.
Jusqu’à présent, un seul militant, l’Australien Colin Russell, a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu’au 24 février.
Les audiences vont se poursuivre jeudi.
Les 30 membres de l’équipage ont été inculpés de piraterie, puis, fin octobre, de hooliganisme.
Il n’a pas été clairement dit si la première accusation, passible de 15 ans de prison maximum, avait été levée, la seconde pouvant quant à elle entraîner une peine allant jusqu’à sept ans.
L’action de Greenpeace visait à dénoncer les risques de l’exploitation pétrolière dans l’Arctique, une zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.