« L’abandon des poursuites est un immense soulagement », a dit le Britannique Anthony Perrett dans une interview accordée à la radio BBC Wales.
« De notre point de vue, nous sommes entièrement innocents. Les seuls crimes commis dans l’Arctique sont ceux de l’industrie pétrolière (…). Je suis absolument déterminé à poursuivre la campagne. Je ne ferai probablement jamais plus rien en Russie, mais la campagne se poursuivra », a-t-il ajouté.
« Pour l’heure cependant, on va prendre un jour de repos et manger un bon repas de Noël », a-t-il encore dit.
Anthony Perrett, originaire de Newport au Pays de Galles (sud-ouest de la Grande-Bretagne), a prévu de passer la journée de Noël à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie), avec sa compagne. Il doit quitter le territoire russe d’ici au début de la semaine prochaine, a-t-il précisé.
La justice russe a commencé à mettre fin aux poursuites contre les militants de Greenpeace, inculpés de « hooliganisme » après une action dans l’Arctique, conséquence de la loi d’amnistie votée en Russie la semaine dernière.
Les trente membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise, un navire de Greenpeace, avaient été arrêtés en septembre après une intervention contre une plateforme pétrolière de Gazprom dans l’Arctique, afin de dénoncer les risques que l’exploitation d’hydrocarbures fait courir dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.
Ils avaient été remis en liberté sous caution en novembre. Inculpés dans un premier temps de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison maximum, ils ont ensuite été inculpés de hooliganisme, délit qui leur faisait encourir jusqu’à sept ans de détention.