Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a précisé que les garde-côtes avaient intercepté ce bateau le 23 janvier « dans les eaux territoriales » yéménites.
« Le bateau contenait des missiles sol-air, utilisés contre les avions civils et militaires, des explosifs, des obus de 122 mm, des lance-roquettes et des équipements servant à la fabrication de bombes », a précisé le communiqué diffusé par l’agence officielle SABA.
Une enquête est en cours pour déterminer le point de départ du bateau, qui battait plusieurs pavillons et dont les huit membres d’équipage sont Yéménites, selon la même source.
Le 25 janvier, les autorités avaient saisi au port d’Aden (sud) une cargaison d’armes, constituée de fusils automatiques, en provenance de Turquie.
Début novembre, le Yémen avait annoncé la saisie au port d’Aden d’une cargaison d’armes dissimulées dans des caisses de biscuits, acheminés par conteneur depuis la Turquie.
Ankara avait ensuite indiqué n’avoir pas autorisé l’envoi de tels équipements « vers une région où le risque de conflit est élevé ».
Les autorités yéménites tentent de réduire l’influence d’Al-Qaïda, qui a profité de l’affaiblissement du pouvoir central lors de la révolte de 2011 ayant abouti au départ du président Ali Abdallah Saleh, pour renforcer son emprise dans l’est et le sud du pays.
Les membres de ce réseau sont parallèlement la cible d’attaques de drones, attribuées aux Etats-Unis, qui se sont intensifiées ces derniers mois.