Son résultat net (part du groupe) s’établit à 4,1 millions d’euros, contre 8,6 millions en 2012, soit une baisse de 52%.
Cette chute s’explique par « la stabilité des ventes de thon brut (…) alors même que les coûts opérationnels sont en augmentation », avec cinq thoniers en mer en 2013 contre quatre en moyenne en 2012, explique jeudi Sapmer dans un communiqué.
L’entreprise a aussi dû supporter les coûts d’amortissement de l’achat de deux bateaux.
Le chiffre d’affaires est, lui, en légère baisse de 1,6%, à 91,6 millions d’euros contre 93,1 millions en 2012, « en raison d’un marché japonais difficile avec des prix en baisse liés à la dévaluation du yen, (à l’)impact défavorable des taux de change et (au) ralentissement de la progression de notre activité valorisation », selon Yannick Lauri, directeur général, cité dans le communiqué.
Les ventes du pôle valorisation de produits de la mer ont reculé à 17,7 millions d’euros contre 19,9 millions un an plus tôt, mais ce problème est « aujourd’hui résolu », affirme M. Lauri.
L’activité pêche représente plus de 80% du chiffre d’affaires.
En 2013, Sapmer a scindé son activité en deux pôles: l’un basé à la Réunion se concentre sur l’activité historique de grande pêche (légine et langouste) dans les Terres australes et antarctiques françaises. L’autre pôle, basé à l’île Maurice, s’occupe de la pêche au thon dans l’Océan Indien.
Pour 2014, Sapmer ne donne pas de prévisions chiffrées, mais prévoit « une bonne dynamique de développement avec des campagnes de pêche en ce début d’exercice qui se déroulent dans de bonnes conditions ».
« Le contexte 2014 en termes de marchés internationaux et d’activité valorisation est en ce début d’année plus favorable », estime M. Lauri.
Le conseil d’administration proposera le paiement d’un dividende de 0,20 euro par action lors de l’assemblée générale des actionnaires le 29 avril.
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