« Cet événement fait suite à l’interception par le patrouilleur de haute mer Walo d’un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar », dit un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées sénégalaises (DIRPA).
« Au cours de la fouille, l’équipe d’intervention des commandos marins montée à bord a constaté une ouverture des vannes du navire », « une action de sabotage consistant à couler le navire » pour « effacer toute preuve de son chargement illicite », selon l’armée.
A l’issue de l’opération, sept éléments de l’équipe d’intervention et les dix membres du bateau en question ont pu être récupérés à bord du Walo. Toutefois, cinq commandos n’ont pas été retrouvés. Les recherches sont en cours, poursuit le communiqué.
Le 28 novembre et le 16 décembre, l’armée sénégalaise avait annoncé des saisies en mer de près de trois tonnes de cocaïne à chaque fois. Le 24 décembre, elle a annoncé l’arrestation de cinq Espagnols qui transportaient 690 kilogrammpes de cocaïne, lors d’une opération du Walo.
Longtemps considérée comme une simple zone de transit pour les drogues produites en Amérique latine en direction de l’Europe, l’Afrique de l’Ouest et du Centre est aussi devenue une région de forte consommation, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).