Le tribunal tenait sa première audience mercredi à huis clos au cours de laquelle il a entendu le président du directoire de la compagnie maritime Olivier Diehl et à laquelle assistaient des représentants du personnel.
Le tribunal peut ne pas reconnaître la cessation de paiement, auquel cas, aucune procédure n’est ouverte. Sinon il peut placer la société en redressement judiciaire ou alors prononcer la liquidation judiciaire.
« Nous avons expliqué la situation de la SNCM, ses difficultés, et les motivations de notre demande de mise en redressement judiciaire », a déclaré M. Diehl à la presse à la sortie de l’audience.
Interrogé sur le risque que le redressement judiciaire mène à la liquidation, M. Diehl a répondu : « c’est toujours un risque. Je pense (…) qu’ il vaut mieux chercher à aller le plus rapidement possible pour trouver des solutions, plutôt que d’attendre d’être face au mur ».
« Il y a des repreneurs, nous discutons. Il y a d’autres touches, des touches nouvelles, donc nous pensons que nous pourrons amener des dossiers solides auprès du tribunal », a-t-il ajouté.
Le tribunal de commerce se prononcera aussi vendredi sur la nomination ou pas d’un juge-enquêteur.