« Les forces du gouvernement du Puntland, dans une opération humanitaire de secours, ont délivré 22 otages à bord du navire MV Iceberg, » après deux semaines de siège du bateau, a déclaré l’Etat somalien du Puntland dans un communiqué.
Le MV Iceberg – un roulier de 4.000 tonnes battant pavillon panaméen et appartenant à une société installée à Dubaï – avait été capturé avec 24 membres d’équipage venus du Yemen, d’Inde, des Philippines, du Ghana, du Soudan et du Pakistan.
Les 22 otages secourus montrent, après « deux ans et neuf mois de captivité », des « signes de torture physique et de maladie », poursuit le communiqué, précisant qu’ils recevaient désormais « des aliments et des soins médicaux ».
Les autorités du Puntland ne donnent aucune indication sur ce que seraient devenus les deux otages manquants.
« La force de police maritime du Puntland a débuté le siège du MV Iceberg 1 le 10 décembre près du village côtier de Garaad dans la région de Mudug et l’opération s’est conclue avec succès aujourd’hui quand les otages ont été libérés, après deux semaines d’affrontements avec les pirates et de siège du navire », ajoute cependant encore le texte.
Le Puntland était connu pour être un repaire de pirates, mais ces derniers y ont perdu du terrain sous les efforts conjugués des autorités de la région autonome et de forces navales internationales déployées dans les eaux de l’Océan indien pour traquer les pirates au large des côtes somaliennes et au-delà.
La piraterie a prospéré depuis la fin des années 2000 en profitant de l’absence d’un Etat de droit en Somalie, livrée à la guerre civile depuis 1991.
Les actes de piraterie sont cependant en chute libre cette année, en grande partie grâce au renforcement des patrouilles navales anti-piraterie et de la sécurité armée à bord des navires marchands et de pêche dans le Golfe d’Aden et l’Océan indien.