Sous-marin: l’Argentine abandonne la recherche d’éventuels survivants (Marine)

Elle continuera en revanche à rechercher le submersible lui-même, dans l’Atlantique sud, à 450 kilomètres des côtes de Patagonie, a ajouté son porte-parole Enrique Balbi.

S’il n’était pas possible de confirmer avec certitude la mort de l’équipage du San Juan, le porte-parole de la Marine a souligné que les recherches menées par une coalition internationale n’avaient « pas permis de découvrir le moindre élément de naufrage dans les zones explorées » et qu’elles avaient duré « deux fois plus longtemps » que le temps de survie estimé des marins à bord du submersible.

Dans son dernier message, le 15 novembre à 07H30 (10H30 GMT), le San Juan avait indiqué avoir eu une avarie à ses batteries mais qu’elle avait été maîtrisée.

Un incident semble être survenu lorsque de l’eau de mer est entrée dans le navire par le schnorkel, tube qui permet aux sous-marins équipés de moteurs diesel, comme le San Juan, de faire fonctionner ces moteurs tout en étant en immersion.

Peu après, une explosion sous-marine a été enregistrée à proximité de la dernière position donnée par le sous-marin.

Le San Juan avait appareillé le dimanche 11 novembre d’Ushuaia, dans l’extrême sud de l’Argentine, pour regagner Mar de Plata, son port d’attache.

En crise de financement après les années fastes de la dictature (1976-1983) l’armée argentine est sous-équipée et la perte du San Juan porte un coup à la capacité opérationnelle de sa Marine. D’autant que le San Juan était le fleuron de l’armée argentine dont les équipements sont généralement obsolètes.

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