Selon le ministre de la Conservation des côtes, Nalaka Godahewa, des experts locaux ont été chargés d’examiner une nappe de pétrole d’environ 0,35 kilomètre carré où le MV X-Press Pearl a sombré au début du mois.
« J’ai visité la zone en bateau hier (mercredi) et nous avons remarqué une fine pellicule de pétrole qui ressemblait à du diesel », a déclaré le ministre à la presse, à Colombo. « Cela ne ressemblait pas à du pétrole de soute, mais nous avons demandé à nos experts de l’examiner ».
Les autorités se tiennent prêtes à réagir à une éventuelle marée noire susceptible d’être provoquée par les 300 tonnes de fioul que contiendrait encore l’épave.
Les propriétaires du navire ont déjà déployé des équipes de l’International Tankers Owners Pollution Federation (ITOPF) et de l’Oil Spill Response (OSR) afin de surveiller toute fuite de pétrole éventuelle émanant de l’épave et d’aider au nettoyage des plages polluées par des tonnes de granulés de plastique que transportait notamment le navire. La pêche a été interdite dans cette zone.
Cinq navires, dont deux de garde-côtes indiens équipés pour contenir les marées noires, étaient ancrés sur le site du naufrage, selon M. Godahewa, mais aucune fuite n’y a été observée.
La semaine dernière, des écologistes sri-lankais ont porté plainte contre le gouvernement et les exploitants du navire pour n’avoir pas su empêcher ce qu’ils considèrent être la « pire catastrophe marine » de l’histoire du pays.