La décision de FO de ne pas déposer un recours devrait permettre, à l’issue du délai légal de dépôt des recours, la validation de l’accord de compétitivité signé la semaine dernière par la CFDT et la CFE-CGC.
La CGT a indiqué son intention de déposer un recours mais elle représente 33% des salariés et seul le dépôt de plusieurs recours de syndicats représentant, au total, une majorité des salariés aurait invalidé l’accord de compétitivité.
« Nous ne faisons pas opposition à l’accord de compétitivité puisque nous avons obtenu des avancées », a expliqué Mme Durand-Prinborgne. « Nous considérons que nous avons limité la casse pour les salariés », a-t-elle ajouté.
La direction des chantiers STX-France avait fait valoir que, faute d’un accord de compétitivité, le conseil d’administration de l’entreprise ne l’autoriserait pas – au prix demandé par le client – à s’engager sur de nouvelles commandes cruciales actuellement en négociation, dont une portant sur deux paquebots géants pour le croisiériste MSC, client historique des chantiers.
« On sait qu’en Allemagne et en Italie nos concurrents principaux ont signé des accords dits de +compétitivité+. Maintenant est-ce que (…) cet accord suffira à obtenir la commande ou est-ce que cette commande aurait été obtenue sans ça ? Nous ne le saurons jamais réellement », a ajouté Mme Durand-Prinborgne.
STX France emploie à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) un peu plus de 2.000 salariés et fait travailler, à pleine charge, quelque 4.000 salariés chez les sous-traitants.
axt/gvy/eb
STX OFFSHORE & SHIPBUILDING