« Nous avons trois impératifs: quel projet industriel pour la pérennité du site? Quelle politique de l’emploi notamment en direction des sous-traitants et quelle place par rapport au rôle stratégique des chantiers de Saint-Nazaire? », a déclaré M. Sirugue qui a affirmé ne pas avoir été informé officiellement du nom du candidat à la reprise.
« La stratégie de l’Etat reste une stratégie extrêmement attentive par rapport à ce dossier », a-t-il ajouté.
Une seule offre de reprise du chantier naval français a été soumise au tribunal sud-coréen examinant la procédure de redressement judiciaire de sa maison mère STX Offshore and Shipbuilding, a annoncé mardi la justice sud-coréenne.
Aucune information officielle n’a été donnée sur l’identité du candidat mais le nom du constructeur naval italien Fincantieri a été cité par plusieurs médias comme étant le seul industriel en lice pour la reprise des chantiers, détenus pour un tiers par l’Etat français.
« Nous continuerons à avoir une minorité de blocage et nous ne comptons pas diminuer notre participation », a ajouté le ministre.
Il a rappelé que l’Etat était ouvert à une participation du groupe naval militaire DCNS, qu’il détient à hauteur de 62,5% et qui est un concurrent de Fincantieri, au sein de STX France.
L’Etat reste sur l’option d’une participation minoritaire au sein de la future entité, a-t-il ajouté, souhaitant des discussions « avec l’industriel retenu sur un pacte d’actionnariat avec d’autres intervenants encore », comme « des clients, des croisiéristes qui pourraient être intéressés ».
La justice sud-coreenne annoncera le 3 janvier si l’offre du seul candidat est acceptée mais si le prix proposé est trop bas, elle sera refusée et un nouvel appel d’offre sera lancé, selon un porte-parole de STX Offshore and Shipbuilding.
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