« Nous, sur STX, nous sommes clairs depuis le début. Le précédent gouvernement français a demandé à Fincantieri de s’intéresser (au dossier) et le groupe l’a fait avec un projet industriel solide qui a des conditions fondamentales. Ces conditions sont connues du précédent gouvernement, qui a signé l’accord, et de l’actuel », a affirmé M. Calenda à la presse.
« L’Italie n’a aucune intention d’aller de l’avant si ces conditions ne sont pas là, comme l’a également dit (le patron de Fincantieri) Giuseppe Bono », a-t-il ajouté.
« Nos conditions sont très claires », a encore martelé M. Calenda.
« Je rappelle que la majorité (de STX France) avait été donnée précédemment aux Coréens », a-t-il dit.
« Je crois que c’est un bon test pour comprendre si celui qui parle d’européisme et de valeurs libérales ensuite les applique », a-t-il lancé.
Interrogée par l’AFP, une source proche du ministère italien de l’Economie avait souligné mercredi matin que Rome exigeait que Fincantieri ait plus de 50% de STX France, en rappelant que Paris avait « changé les cartes » par rapport à l’accord initial.
« Les autorités italiennes sont disponibles » pour parler avec Paris et modifier cet accord, mais seulement si « deux conditions sont respectées »: que « Fincantieri ait la majorité du capital, même de peu, comme par exemple 51%, et le contrôle du conseil d’administration afin d’assurer une gouvernance adéquate », a dit cette source.
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