Dans la région, les uniques bénéficiaires de ces fonds européens sont les professionnels et les élus du littoral de Charente-Maritime, auxquels le FEAMP a été présenté mercredi à La Rochelle et qui se sont globalement déclarés satisfaits du nouveau dispositif.
Dans le détail, le montant global du budget consacré à la mer dans le département affiche pourtant une baisse de 14% par rapport à la période 2007-2013. Car si les aides européennes sont bien en nette hausse, l’abondement français, lui, chute de moitié (8 millions d’euros contre près de 17 millions précédemment). Au total, les acteurs de la pêche et de l’aquaculture charentais devront se partager 22,9 millions d’euros d’aides au titre du FEAMP 2014-2020, contre 26,65 millions précédemment.
Ainsi, le soutien aux entreprises d’aquaculture, qui comprend notamment les éleveurs de coquillages, dont les célèbres huîtres de Marennes-Oléron, bénéficiera d’un financement de 5,69 millions d’euros, en baisse toutefois par rapport aux 6,37 MEUR de la période précédente.
Autre grand bénéficiaire des aides européennes, la pêche charentaise se verra de son côté attribuer plus de 3,5 millions d’euros (+70%) au titre de la modernisation des ports de pêche et autres sites de débarquement, en particulier pour le port de La Cotinière, sur l’île d’Oléron. Et 2,77 millions seront alloués aux 272 bateaux de la flotte de pêche du département pour les aider à s’adapter à une « meilleure sélectivité » dans les captures.
Au total, le FEAMP a alloué 588 millions d’euros à la France pour les six ans à venir. La région Bretagne en est la première bénéficiaire, devant la région Poitou-Charentes.