Transportant marchandises et passagers, le RMS St Helena devait partir à la retraite en juillet 2016, peu après l’ouverture prévue fin mai de l’aéroport, destiné à stimuler le tourisme sur cette île où en 1821 est décédé en exil Napoléon Bonaparte.
Mais l’inauguration de l’aéroport a été reportée pour au moins « plusieurs mois » après un vol test qui a révélé des conditions climatiques dangereuses.
« On ne va pas dire au revoir tout de suite à notre cher RMS St Helena (…). Son programme a été prolongé jusqu’au 1er juillet 2017 », a annoncé le gouvernement de Sainte-Hélène dans un communiqué.
« Des travaux sont en cours pour réduire les conditions de vent sur l’aéroport de Sainte-Hélène. (…) Trouver la solution prendra du temps », a-t-il expliqué.
Construit entre des montagnes à pic et l’océan, l’aéroport a coûté 250 millions de livres (300 millions d’euros). Il a notamment nécessité de raboter une montagne et de remblayer une vallée.
Sainte-Hélène, minuscule île volcanique au large de l’Angola, est l’une des dernières destinations que l’on ne peut atteindre qu’après un long voyage en mer.
Le RMS St Helena effectue en cinq jours la liaison entre le port sud-africain du Cap et Sainte-Hélène, un territoire de 4.200 habitants qui abrite une banque mais pas de distributeurs automatiques, ni de réseau de téléphonie mobile.