Le ministère de la Défense de l’île a indiqué dans un communiqué vers 09h30 locales (01h30 GMT) mercredi avoir détecté depuis 05h20 le même jour « 37 appareils chinois » autour de Taïwan, dont des avions de chasse, des bombardiers et des drones.
Sur les 37 appareils militaires, 36 ont franchi la ligne médiane du détroit de Taïwan, qui coupe en deux ce détroit de 180 kilomètres de large entre l’île et la Chine continentale.
Ces avions se dirigeaient « vers le Pacifique occidental en empruntant nos espaces aériens sud et sud-est » pour rejoindre « le porte-avions Shandong dans le cadre d’un entraînement maritime et aérien », selon la même source.
La Chine revendique Taïwan comme faisant partie de son territoire et a déclaré qu’elle ne renoncerait jamais à l’usage de la force pour prendre contrôle de l’île démocratique.
Elle a intensifié la pression sur Taipei ces dernières années et a organisé des exercices militaires autour de l’île en mai, après l’investiture de Lai Ching-te, que Pékin considère comme un « dangereux séparatiste ».
Le ministère de la Défense a ajouté que les forces armées de l’île avaient surveillé la situation et déployé des « avions, navires ainsi que des systèmes de missiles côtiers ».
Cette incursion chinoise dans les environs de Taïwan survient après que l’état-major interarmées du Japon a déclaré la veille que quatre navires de la marine chinoise, dont le porte-avions Sandong, naviguaient en mer à 520 kilomètres au sud-est de l’île de Miyako.
Le porte-avions Shandong a été « observé en train de faire atterrir et décoller des avions de combat et des hélicoptères à son bord », a-t-il indiqué dans un communiqué mardi.
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