Un tribunal de district du sud de Taïwan a reconnu le capitaine, coupable d’avoir violé une loi sur la gestion des télécommunications, et l’a condamné à trois ans de prison.
Le capitaine, présenté comme M. Wang, avait été arrêté en février.
Il avait ordonné à deux membres d’équipage de son cargo battant pavillon togolais, le Hongtai, de jeter l’ancre dans une zone maritime située au sud-ouest de l’île, où il était interdit de le faire.
Le câble sous-marin reliant les îles Pescadores à Taïwan avait été « complètement sectionné » lorsque les garde-côtes taïwanais ont intercepté le Hongtai et ordonné la levée de son ancre, a expliqué le tribunal dans son jugement.
M. Wang a admis avoir été négligent mais a nié avoir commis un « acte répréhensible intentionnel ».
La société taïwanaise Chunghwa Telecom a dépensé plus de 17 millions de dollars de Taïwan (presque 500.000 euros) pour réparer le câble, selon la justice.
Les sept autres membres d’équipage devaient être expulsés sans être inculpés.
Taïwan dispose de 10 câbles sous-marins sur son territoire, et est reliée à 14 autres points à l’international.
Plusieurs ruptures ont été constatées ces dernières années, imputées à la détérioration naturelle des câbles ou à des navires chinois.
Le Hongtai a été classé parmi 52 navires chinois « suspects » battant un pavillon de complaisance soit mongol, camerounais, tanzanien, togolais ou encore sierra-léonais devant faire l’objet d’une surveillance étroite, selon les garde-côtes taïwanais.
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