Ce contrat, « estimé à plusieurs centaines de millions d’euros », a été signé avec l’agence gouvernementale néerlandaise chargée des achats de défense Commit, quelques jours après la formalisation par la Belgique et les Pays-Bas de la construction conjointe de quatre frégates (deux pour chaque pays), affirme Thales, très présent aux Pays-Bas, dans un communiqué.
Ces navires doivent remplacer à partir de 2029 les quatre frégates de classe Karel-Doorman qui équipaient les deux pays depuis le début des années 1990.
Les futures frégates seront spécialisées dans la lutte anti-sous-marine mais devront aussi pouvoir se défendre contre les menaces de surface.
Le contrat conclu par Thales prévoit la fourniture d’un système de conduite de tir, combinant radars, capteurs optiques et logiciels permettant de fusionner les données et d’analyser la situation tactique.
Le groupe français a déjà signé en 2020 un contrat pour équiper de ces systèmes les quatre futures frégates allemandes de type F126.
« Dans la mesure où les marines de Belgique, des Pays-Bas et d’Allemagne disposeront du même système de contrôle de tirs sur leurs nouveaux navires, ce contrat facilitera la coopération internationale », selon l’amiral Arie Jan de Waard , dirigeant la Commit, cité dans le communiqué.
La Belgique et les Pays-Bas collaborent également à l’achat conjoint de douze navires chasseurs de mines, confiés notamment au français Naval Group.
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