Ces manifestants, qui se réunissent tous les matins devant le légendaire marché désormais clos, ont fait quelques achats symboliques dans les rares échoppes encore ouvertes.
Ils ont ensuite été obligés de ressortir en grimpant sur une échelle de chantier.
« Les commerçants ont toujours le droit de vendre à Tsukiji et légalement la municipalité ne peut pas détruire Tsukiji car les dispositions légales pour ce faire n’ont pas été prises », assure Kazuki Kumamoto, professeur honoraire de l’Université Meiji, auteur de nombreux ouvrages sur le secteur de la pêche.
Contactée par l’AFP, la municipalité de Tokyo n’était pas en mesure de répondre dans l’immédiat.
« Il appartient au gouvernement de Tokyo de discuter avec ces gens et de régler le problème avec eux », a pour sa part répondu mardi lors d’une conférence de presse Hiroyasu Ito, le président de l’Association du marché de Toyosu.
L’activité de négoce a débuté le 11 octobre sur ce site tout neuf, moins d’une semaine après la fermeture officielle de Tsukiji après 83 ans d’histoire.
« Il y a eu beaucoup de péripéties, mais désormais le marché est à Toyosu et nous devons faire en sorte que ce soit un succès. Il y a certes quelques problèmes mais nous allons les régler au fil du temps », a-t-il ajouté.
Il estime en outre infondées les craintes émises par des marchands sur les risques liés à l’eau souterraine polluée ou aux séismes à Toyosu, le site ayant été construit sur un un terrain gagné sur la mer précédemment occupé par une usine à gaz.